L’exercice des activités régaliennes a toujours été revendiqué par la puissance publique : l’armée, la justice, la monnaie, la diplomatie et le maintien de l’ordre. Pour autant, entre les déclarations et la réalité, il y a parfois un fossé :
- Les activités militaires peuvent être confiées à des mercenaires ou des sociétés militaires privées.
- Il existe des tribunaux qui ne sont pas du ressort de l’État (par exemple, les tribunaux internationaux).
- On dénombre des monnaies privées, des monnaies communes, des cryptomonnaies, etc.
- La diplomatie peut être prise en charge par le secteur privé ou des organisations religieuses.
- Les activités de police peuvent être déléguées à des consultants et des entreprises.
Aux activités régaliennes s’ajoute la gestion des situations de crise : catastrophes naturelles, épidémies, famines… Le souverain (monarque ou État) doit en effet prendre en charge ces situations aussi bien par devoir moral que pour éviter des émeutes, susceptibles de dégénérer.