Choix des options en licence de droit : l’atout plaisir

Rien n’est jamais parfait dans la vie mais personne ne vous a forcé à faire du droit… ou bien si c’est le cas, barrez-vous !

Il y a donc forcément quelques matières qui vous intéressent particulièrement et c’est sur celles-ci qu’il faut miser.

Les humeurs et les rumeurs ne doivent pas vous perturber dans le choix de vos options : mieux vaut une matière qui vous passionne avec un prof un peu sec qu’une matière qui vous ennuie avec un prof plus coulant.

Faites ce que vous aimez et faites ce qui vous intéresse, il y a fort à parier que le master qui vous semble prometteur aujourd’hui n’aura plus aucune importance dans 2-3 ans !

Et de toute façon, le métier que vous allez exercer n’existe sans doute pas encore, alors pourquoi vous prendre la tête ?

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Accumuler les diplômes : un M2, deux M2, trois M2… pour quoi faire ?

Accumuler les diplômes : un M2, deux M2, trois M2... pour quoi faire ?

Dans un marché du travail qui se veut chaque jour plus concurrentiel, on est parfois tenté de se dire qu’un master ne suffit pas ! On pense qu’il faut le tampon de telle ou telle université pour enjoliver son CV, « monter à la capitale » pour lui donner une coloration parisienne ou passer par une école plus sélective pour montrer qu’on fait partie de l’élite.

Hold on, dude ! Faut pas s’exciter comme ça.

 
Evaluer les bénéfices… mais aussi les coûts !

Quel que soit votre choix final (qui vous appartiendra de toute façon), il faut surtout vous poser les bonnes questions, notamment en mettant en balance le coût supplémentaire et l’intérêt concret de la démarche. Par exemple, une année d’études dans une école de commerce parisienne, ce n’est pas seulement 10 000€ d’inscription (ou 20 000 ou 30 000….), c’est aussi :

  • Une année de vie à financer dans une ville particulièrement coûteuse ;
  • Une année pendant laquelle vous n’aurez pas forcément de revenus ;
  • Un décalage d’un an dans la vie active donc dans la retraite, etc.

Présenté comme ça, on peut se dire que c’est une mauvaise idée, pas vrai ?

Ce n’était pourtant pas le but de la démonstration. L’idée était simplement de vous montrer que les « coûts cachés » d’une année d’études en plus ne se limitent pas simplement aux frais d’inscription. Donc en définitive, tout dépend de votre situation, votre projet, vos ressources… bref : de vous.

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Périple d’un capacitaire en droit, volume 2 : quel public pour la capacité en droit ?

Périple d'un capacitaire en droit, volume 2 : quel public pour la capacité en droit ?

 

Vous le savez désormais : la capacité en droit est un diplôme qui ne nécessite aucun pré-requis officiel. La simple exigence est (comme pour tout diplôme) un âge et une nationalité permettant de s’inscrire. Et ce diplôme est d’autant plus accessible qu’il est compatible en principe avec un emploi même à temps plein ou d’autres études…

Toutefois si l’accessibilité de ce diplôme n’est pas remise en question, il est recommandé d’avoir un niveau de français correct car la terminologie juridique suppose une bonne maîtrise de la langue française.

 
Quels profils pour une capacité en droit ?

De par son accessibilité, la capacité en droit s’adresse à plusieurs profils :

  • Tout d’abord, ce diplôme s’adresse aux non-juristes souhaitant initier des études de droit. C’est une voie intéressante car elle permet d’entrer en première année de licence de droit et également en deuxième année sous réserve de l’obtention par le capacitaire d’une moyenne au moins égale à 15/20 sur l’ensemble du diplôme.
     
  • La capacité en droit s’adresse également à un public actif, c’est-à-dire engagé dans la vie professionnelle (à temps plein comme à temps partiel). Très souvent, les capacitaires en droit sont chargés de famille et exercent une profession. Parfois, cette profession ne les satisfait plus entièrement et ils souhaitent alors complètement relancer leur carrière dans le domaine juridique. D’autre fois, la capacité en droit est opportune pour leur permettre d’acquérir un enseignement juridique nécessaire pour une évolution professionnelle (un chargé de clientèle dans un service contentieux peut ainsi prétendre à exercer des responsabilités dans ce service).
     
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Master de droit : 3 conseils pour préparer et réussir sa candidature en M2 juridique

Master de droit : 3 conseils pour préparer et réussir sa candidature en M2 juridique

 

Si l’inscription à l’université est libre (en tout cas pour l’instant), être admis en M2 reste un processus sélectif en fac de droit (dans la plupart des autres filières, la sélection se fait désormais à l’entrée du master).

Pour vous aider à franchir cette étape, Nicolas Gentile vient de publier un ouvrage bien utile : Chronique d’un étudiant en M2 – Comment j’ai passé la sélection en master de droit. Et pour l’occasion,voici trois conseils pour préparer (et réussir) votre candidature, issus directement du livre…

 
1 – Présenter une candidature personnalisée

Le CV et la lettre de motivation sont deux documents qui nécessitent une attention particulière : ils peuvent aussi bien vous faire sortir du lot que vous disqualifier d’office.

L’erreur la plus classique, c’est d’utiliser la même lettre de motivation pour toutes les candidatures, en changeant seulement quelques éléments résiduels… et ça se voit ! Chaque formation présente des particularités dont il faut tenir compte dans sa candidature et tout directeur de formation appréciera de recevoir une lettre lui étant réellement adressée, reflétant une candidature réfléchie et mettant en avant un projet professionnel cohérent avec la formation demandée.

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Licence de droit : comment choisir ses options en L2 et en L3 ?

Licence de droit : comment choisir ses options en L2 et en L3 ?

 

Alors que la L1 est assez généraliste parce qu’on ne sait pas trop où on atterrit en arrivant à la fac, les années de L2 et L3 sont souvent l’occasion de se torturer les méninges sur le choix des options (ce qui va avec le choix du parcours ou de la mention en licence de droit). On a l’impression qu’on joue toute sa vie sur un détail mineur au moment de choisir entre une initiation au droit de l’environnement et une introduction générale à la macroéconomie. Détendez-vous…

La première chose à faire, exactement comme en L1, est de vérifier le contenu des cours proposés. Donc là aussi, je vous recommande d’assister aux réunions de pré-rentrée pour profiter du défilé des profs qui viennent présenter leur matière puis d’aller assister aux premiers cours pour voir si le contenu est aussi sexy que l’intitulé et si vous êtes compatible avec le prof (on dira ce qu’on veut, mais ça compte).

Quant à la première raison qui doit guider votre choix, il y a un grand débat sur le sujet. D’un côté, on vous dira de choisir les options utiles pour votre orientation professionnelle. D’un autre côté, on vous dira de choisir les cours qui vous intéressent le plus.

Pour ma part, je serais tenté de faire la synthèse entre les deux en prenant le problème à l’envers : si vous voulez devenir inspecteur des impôts mais que les finances publiques vous rebutent (ou si vous souhaitez devenir commissaire de police mais que vous êtes allergique au droit pénal), vous devriez peut-être changer d’orientation… et la question de l’option à choisir se règlera d’elle-même.

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Orientation : comment choisir son master de droit ?

Orientation : comment choisir son master de droit ?

 

Vous pouvez le deviner sans que je vous le dise, il est plutôt recommandé de choisir un master en fonction de votre projet professionnel. Mais j’aimerais mettre un bémol tout de suite avant de passer à la suite : le choix de votre master n’est pas une prison qui vous enferme pour le reste de votre vie.

J’en suis un exemple, puisque mon master en sociologie des institutions du politique à Paris-1 ne m’a pas empêché de commencer une thèse de droit public et de travailler aussi bien dans l’édition que dans la communication… avant d’obtenir un MBA et d’entamer un doctorat en sciences de gestion. Mais je ne suis pas le seul et vous trouverez des juristes avec des spécialités variées qui ont changé d’orientation pour finalement travailler dans la logistique, l’immobilier, le tourisme, le lobbying, la gestion de patrimoine, l’animation, l’hôtellerie… Le seul critère qui fera la différence au final, c’est votre motivation.

Cette remarque étant faite, il faut bien avouer que le choix du master reste souvent compliqué : telle ou telle spécialité, telle ou telle université, master professionnel ou master recherche… Tant de questions et si peu de réponses, jusqu’à aujourd’hui !

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Poursuite d’études en droit : faut-il faire un LLM ou un mastère spécialisé ?

Poursuite d'études en droit : faut-il faire un LLM ou un mastère spécialisé ?

 
Si vous souhaitez poursuivre vos études mais que l’aventure du doctorat vous semble un peu longue et que vous ne disposez que d’une année supplémentaire, peut-être aurez-vous envie de tenter l’expérience d’un LLM pour enrichir votre CV ?

Sorte d’exception culturelle juridique, le Master of Laws ou LLM (du latin « legum magister ») est un peu le MBA des études de droit, c’est-à-dire un diplôme réputé très sélectif à l’entrée et spécialisé dans un domaine particulier du droit, en principe délivré dans les pays anglophones (mais qu’on trouve désormais dans certaines universités françaises… sous réserve d’être bilingue).

En principe, les titulaires d’un LLM ont bénéficié d’un enseignement poussé et produit un travail de recherche dans un domaine spécifique du droit. C’est ainsi une sorte de certification « deluxe » pour les avocats anglo-saxons, qui le suivent afin de se spécialiser dans un secteur spécifique, pour obtenir une promotion et pour renforcer leur réseau professionnel.

En particulier si vous souhaitez devenir avocat ou intégrer le secteur privé, obtenir un LLM n’est pas dénué d’avantages : une reconnaissance académique accrue, un réseau international de juristes, une spécialisation professionnelle reconnue… donc une embauche facilitée dans les cabinets juridiques spécialisés et les entreprises internationales.

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Un MOOC pour tout comprendre sur les bases du droit : le droit est-il fait pour vous ?

Un MOOC pour tout comprendre sur les bases du droit : le droit est-il fait pour vous ?

 
Nouveau MOOC annoncé sur la plateforme FUN : « le droit, est-ce pour moi ? »

Bien qu’il s’adresse plus particulièrement aux lycéens et aux personnes en réorientation (d’où son titre), la plupart des étudiants en L1 de droit, AES ou science politique devrait y trouver des éléments d’informations intéressants, compte tenu du programme :

  • Les métiers du droit
  • La vie étudiante
  • Les fondamentaux du droit privé
  • Les spécialisations du droit privé
  • Les fondamentaux du droit public
  • Les spécialisations du droit public
  • L’histoire du droit et la science politique

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Chronique d’une jeune avocate, un récit entre rêve et réalité par Amandine Sarfati

Chronique d'une jeune avocate : un récit authentique entre le rêve et la réalité, par Amandine Sarfati

Il y a les Dupont-Moretti, les Szpiner, les Temime. Ceux qui nous font rêver et que l’on retrouve chez Ruquier. Ces ténors du barreau qui vous foutent la chair de poule et dont on imagine une vie pleine de rebondissements, ponctuée de victoires et d’honneurs.

Puis il y a tous les autres : les Victor, les Sandrine, les Sofiane et Benjamin. Les anonymes du barreau qui courent, tombent et se font mal. Les pris au piège, les sacrifiés, les ambitieux et les rates. Les gens heureux, les passionnés et ceux qui ont abandonné.

Il y a ceux qui rêvent d’être avocat depuis toujours, et d’autres qui se sont retrouvés là par hasard… Et au milieu de tout ce beau monde, il y a Amandine Sarfati.

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Chronique d’un maître de conférences (comment devenir enseignant en droit) : le témoignage de Mikaël Benillouche

 
Le maître de conférences est la véritable clé de voute de la vie universitaire : échelon intermédiaire entre les chargés de TD et les professeurs, il est susceptible de dispenser des cours dans tous les cadres et auprès de tous les publics.

Ainsi, il participe à la formation des futurs praticiens, dont les avocats, notaires, magistrats, huissiers de justice… sans oublier toutes les professions liés aux domaines juridique et judiciaire, dont la liste ressemblerait à un inventaire à la Prévert.

Que vous soyez un étudiant désireux de connaître l’envers du décor ou un futur enseignant souhaitant être éclairé cette profession, les pièges à éviter et les astuces à connaître, Mikaël Benillouche publie ce mois-ci sa Chronique d’un maître de conférences chez Enrick B. Editions (dans la même collection que le récit de mes aventures, tome 1 et tome 2).

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