Dissertation et commentaire : l’importance du plan et des titres pour réussir vos examens

Lors des corrections, les chargés de TD et les profs ont de nombreuses copies à corriger : cela peut aller de quelques dizaines à plus d’une centaine…

Partant de là, un correcteur prenant connaissance de votre copie fait deux choses : d’abord il regarde si c’est globalement lisible (ou si c’est un torchon), ensuite il regarde à quoi ressemble votre plan en parcourant vos titres et sous-titres.

La formulation des titres est donc une étape importante de vos devoirs et vous devez viser plusieurs objectifs :

Résumer en quelques mots le contenu de la partie abordée (le lecteur doit comprendre de quoi il est question en lisant uniquement les titres)

Donner envie de lire la suite (le lecteur doit saisir l’enjeu ou la construction de votre démonstration en lisant les titres un par un)

• Dans l’idéal, faire sourire le correcteur (sans le faire rire) grâce à un trait d’humour ou un sens de la formule

En revanche, il y a aussi des choses à ne pas faire :

Pas de verbes conjugués ou à l’infinitif

Pas de titre sous forme de question

Pas de ponctuation (un titre n’est pas une phrase)

Enfin, n’oubliez pas de mettre vos titres en valeur en sautant des lignes, en les soulignant… Plus ils seront faciles à identifier et à lire, plus votre correcteur sera dans de bonnes dispositions pour évaluer le reste de votre copie !

Et si on ne trouve pas votre plan avec des titres apparents du premier coup d’oeil… c’est (très) mal parti pour vous !


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Rédaction, révisions et procrastination : pas motivé ? La stratégie du petit pas !

On a tous tendance à procrastiner pour une chose ou pour une autre : faire la vaisselle, rédiger un commentaire de texte, ranger notre chambre, préparer une fiche de révision…

Souvent, la motivation fait défaut devant l’ampleur ou la complexité de la tâche à accomplir.

La solution ? Faire la plus petite action possible pour se mettre en mouvement !

Par exemple, mes livres ne sont pas rédigés d’une traite dans un grand élan d’enthousiasme débonnaire et d’inspiration fulgurante.

Au contraire, ils sont écrits petit bout par petit bout, l’objectif quotidien étant parfois d’un seul paragraphe ou d’un seul « conseil de coach » (comme celui que vous êtes en train de lire).

Ainsi, si vous devez réviser une matière pour un galop ou un partiel, peut-être qu’attendre le bon moment pour vous lancer dans 48h de concentration n’est pas la bonne solution, car ce bon moment n’arrivera sans doute jamais

A l’inverse, fixez-vous comme objectif de rédiger une seule fiche de révision ou de rédiger uniquement l’introduction de votre devoir.

Une fois que vous serez dans l’action, il sera plus facile de poursuivre votre tâche. Et même si vous décidez d’arrêter, vous aurez au moins accompli cette petite mission !

J’insiste : visez petit.

L’idée générale de cette méthode est de trouver la plus petite action à mener pour aller en direction de son but, afin de mettre le doigt dans l’engrenage sans résistance de votre part.

Cela permet de créer l’amorce sans générer d’anxiété ni d’implication trop coûteuse en temps ou en énergie… avant de voir que vous pouvez sans doute en faire un peu plus et finalement atteindre votre objectif.


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Vocabulaire juridique : arrêt, jugement, cour, tribunal… du bon usage des mots en droit

Le droit est un monde à part, avec sa propre langue, sa propre terminologie et ses propres concepts.

Pour démontrer que vous êtes un juriste averti, vous devez donc utiliser les bons termes au bon moment.

Par exemple, lorsqu’un tribunal rend une décision (par exemple, un tribunal judiciaire), on dit qu’il rend un « jugement » … et non un arrêt !

En revanche, lorsqu’une cour rend une décision (par exemple, une cour d’appel), on dit qu’elle rend un « arrêt » … et non un jugement !

Une bonne rigueur dans l’usage des mots est indispensable pour réussir ses études de droit.

D’ailleurs, il faut aussi veiller à l’orthographe des termes que vous employez, puisqu’il est particulièrement difficile de réussir ses études juridiques sans savoir correctement écrire le français…


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Cour de cassation : quelle différence entre arrêt de rejet et arrêt de cassation ?

Pour être un bon juriste, il est indispensable de savoir lire et comprendre un arrêt de la Cour de cassation.

Pour cela, il est avant tout impératif de savoir que la Cour de cassation peut rendre deux types d’arrêts.

• Soit un arrêt de rejet : dans ce cas, la Cour de cassation va rejeter le pourvoi formé par le demandeur au pourvoi (elle ne rejette pas l’arrêt !).

• Soit un arrêt de cassation : dans ce cas, la Cour de cassation va casser et annuler la décision qui est attaquée, généralement l’arrêt de la Cour d’appel.

La structure de ces deux types d’arrêt est très différente puisque leur conclusion et leurs objectifs sont opposés.

Soyez donc attentifs pendant votre lecture

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Dissertation, commentaire, examens, TD : comment utiliser des exemples pour avoir de meilleures notes

Evoquer un concept sans l’illustrer peut laisser des doutes sur votre compréhension et votre maîtrise de ce concept.

Dès lors, illustrer une affirmation par un exemple peut faire monter sensiblement la note de votre copie.

Que ce soit pour une question de cours, un commentaire ou encore une dissertation, il est toujours très précieux de montrer au correcteur que l’on sait de quoi on parle.

Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des chiffres (mais ne les inventez pas), reprendre une anecdote évoquée en cours ou raconter une histoire de votre cru en guise d’illustration (le principe de la fable).

Ainsi, l’exemple que vous ajoutez permet de faire la démonstration de votre maîtrise du sujet, aussi bien d’un point de vue théorique que d’un point de vue pratique, ce qui permet de montrer à celui qui vous corrige que vous avez saisi l’ensemble de votre cours.

Et, généralement, celui-ci valorisera votre copie en conséquence…

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Apprendre et mémoriser : apprentissage structuré ou mémorisation par répétition ?

Pour tout apprendre et mieux retenir, faut-il privilégier l’apprentissage par répétition ou l’apprentissage structuré ?

Tout dépend de ce que l’on souhaite mémoriser…

Si l’on souhaite retenir des mots (du vocabulaire juridique par exemple), le plus efficace reste de se les répéter, mais pas n’importe comment : le nombre de répétitions doit être inférieur de moitié au nombre de mots à apprendre.

S’il y en a 40 à retenir, il faut donc les répéter 20 fois.

En revanche, s’il s’agit d’informations plus complexes, comme des concepts, la répétition ne suffit plus.

Il faut organiser sa pensée à l’aide de schémas, de plans, voire faire appel à tout ce que l’on voit et entend (journaux télévisés, reportages, livres lus…).

Cette mémoire-là (que l’on appelle « sémantique ») a besoin de se nourrir, de créer des liens logiques et de se structurer.

Donc nourrissez votre mémoire en multipliant les sources d’informations ; c’est comme ça que vous retiendrez de nouveaux concepts.


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Méthodologie juridique : comment faire une introduction en 4 parties

Méthodologie juridique : comment faire une introduction en 4 parties

Ne rédigez pas votre introduction à la va-vite ! En volume global, elle représente environ un tiers de votre devoir. Saccagez-la et vous le sentirez passer… dans votre note (entre 5 et 7 points, en fonction du correcteur). Et ce serait bien dommage, car la construction d’une introduction n’est pas bien méchante à retenir :

• l’accroche
• la présentation du sujet
• l’énoncé de la problématique
• l’annonce du plan

L’accroche peut être une citation, un adage latin, un fait d’actualité. L’essentiel est d’accrocher le lecteur, par une formule percutante, un trait d’esprit ou une remarque pertinente. Oubliez l’accroche et le correcteur oubliera un point, c’est mathématique.

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Comment obtenir de bonnes notes aux exams et en TD : ajouter des exemples dans ses copies

Que ce soit dans une dissertation juridique ou un commentaire d’arrêt, évoquer un concept sans l’illustrer peut laisser des doutes sur votre compréhension et votre maîtrise de ce concept. Dès lors, illustrer une affirmation par un exemple peut réellement faire monter la note de votre copie.

Que ce soit pour une question de cours, un cas pratique ou un autre exercice, il est toujours très précieux de montrer au correcteur que l’on sait de quoi on parle. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des chiffres (mais ne les inventez pas), reprendre une anecdote évoquée en cours ou inventer une histoire de votre cru en guise d’exemple.

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Comment citer la jurisprudence dans un cas pratique ?

Comment citer la jurisprudence dans un cas pratique ?

 

Lorsque vous rédigez un cas pratique, la méthode du syllogisme juridique doit apparaître clairement, avec son fameux triptyque : la majeure, la mineure, la conclusion.

Dans la majeure, vous devez mettre la ou les règle(s) de droit applicable(s) au cas d’espèce. Vous pouvez ainsi utiliser des règles tirées de la loi, des traités, de la Constitution… mais aussi de la jurisprudence !

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Comment apprendre et retenir plus facilement avec la répétition espacée de Hermann Ebbinghaus (le logiciel Anki pour réviser)

Comment apprendre et retenir plus facilement avec la répétition espacée de Hermann Ebbinghaus (le logiciel Anki pour réviser)

 

Connaissez-vous la « courbe de l’oubli » mise au point par le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus en 1885 ? Le principe est simple : nous oublions très rapidement quelque chose que nous n’utilisons pas.

Rien de révolutionnaire, avouons-le, mais Ebbinghaus est le premier qui a précisément mesuré ce « délai d’oubli » et plusieurs logiciels sont désormais capables d’analyser votre courbe de l’oubli pendant que vous apprenez quelque chose… et de vous présenter ce que vous souhaitez retenir au moment même où vous risquez de l’oublier ! Un outil de pointe pour optimiser le stockage de l’information dans votre mémoire à long terme grâce à la répétition espacée.

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